L’espace de quelques instants tu prêtes
l’oreille
au vent, au hurlement du vent
indifférent qui se fraie un chemin entre
les
chênes verts, les pins, les ravines,
et tu te dis, éternel espoir du naufragé,
que les voix se rapprochent, que quelqu’un –
un enfant peut-être, ou bien un homme -
a entendu ton éternelle
lamentation,
ta voix perdue, tes sanglots, et qu’il
arrive pour t’apporter la
consolation,
l’eau et la liberté enfuie.
José
Antonio Labordeta, Dans le tourbillon.
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